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Jean Mohr


Origine et milieu

Jean Mohr est né à Genève le 13 septembre 1925. D’origine allemande, il a été naturalisé Suisse en 1939. Son grand-père dirigeait la mission de Bâle. Ses parents sont venus habiter Genève en 1919. Son père, Wolfgang Mohr, a travaillé comme traducteur (17 langues) pour le Bureau International du Travail puis pour le Comité International de la Croix-Rouge pendant la guerre. Très hostile à ce qui se passait en Allemagne avec Hitler, il demande la nationalité suisse en 1936 et l’obtint en 1939, juste avant le début de la guerre. Jean est le troisième enfant d’une famille comprenant 6 frères et sœurs.

Formations

Après des études primaires à l’école Brechbühl à Genève puis au Collège de Genève, il termine une licence en sciences économiques et sociales à l’Université de Genève puis effectue un bref passage dans le monde de la publicité (une année). Il part ensuite au Moyen-Orient où il s’occupe pendant deux ans des réfugiés palestiniens comme délégué du CICR puis de l’UNRWA. Il passera ensuite par la peinture à Paris (Académie Julian) avant de venir à la photographie vers l’âge de 30 ans. Métier qu’il pratique avec passion encore aujourd’hui.

Famille

Il se marie en 1956 avec Simone Turrettini (licenciée en sciences) qui deviendra par la suite réalisatrice à la Télévision Suisse romande et obtiendra de nombreux prix internationaux pour ses documentaires en Suisse et à l’étranger. Ils ont deux fils : Michel et Patrick.

Activités

À l’exposition nationale suisse de Lausanne, en 1964, Jean Mohr figurait dans la “Voie Suisse” comprenant une sélection de 50 artistes suisses. Son pavillon illustrait les libertés économiques et sociales de la Suisse. En 1978, il a obtenu le prix du photographe ayant le plus collaboré à la cause des Droits de l’Homme à la Photokina de Cologne, avec l’exposition Travail et Loisirs (à l’occasion du trentième anniversaire de la Déclaration des Droits de l’Homme). En 1984, il reçoit le prix de la photographie contemporaine au Musée de l’Elysée à Lausanne avec l’exposition “C’était demain” et en 1988 le prix de la Ville de Genève pour les Arts plastiques attribué pour la première fois à un photographe.




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